La banane est le fruit ou la baie dérivant de l’inflorescence du bananier. Les bananes sont des fruits très généralement stériles issus de variétés domestiquées. Seuls les fruits des bananiers sauvages et de quelques cultivars domestiques contiennent des graines. Les bananes sont généralement jaunes avec des taches brunâtres lorsqu'elles sont mures et vertes quand elles ne le sont pas.
Les bananes constituent un élément essentiel du régime alimentaire dans certaines régions, comme en Ouganda3, qui offriraient une cinquantaine de variétés de ce fruit4.
Étymologie
Le mot « banane » est dérivé du portugais, lui-même emprunté au bantou de Guinée, dans l’expression en portugais rapportée en 1602 « Figueira Banana » (« figuier portant banane »)5. Elle est appelée « figue », en créole, à La Réunion et aux Antilles.
Histoire/Origine
Les formes sauvages Musa acuminata et Musa balbisiana qui donnent les bananes actuelles se rencontrent encore aujourd’hui dans une grande partie du Sud-Est asiatique, de l’Inde à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. On retrouve dans ces régions des bananiers sauvages riches en graines et pauvres en pulpe dans les milieux ouverts (clairières, lisières des forêts)6.
Le centre de domestication primaire semble être les hautes terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée, il y a 6 950 à 6 440 ans avec M. acuminata. Des traces de production bananière pour une consommation humaine datant d'environ de cette époque7 en Nouvelle-Guinée. Leur diffusion s'est rapidement étendue dans une zone qui va de l'Inde au sud de la Chine via la Birmanie, de Taïwan jusqu'au nord de l'Australie et la Polynésie via les Philippines, l'Indonésie et la Nouvelle-Guinée. Des preuves archéologiques de la culture du bananier se trouvent en Malaisie en 3 000 avant notre ère, au Pakistan en 2 500 avant notre ère, dans le centre de l’Inde 600 ans avant notre ère et au Laos 500 ans avant notre ère. La diffusion en Afrique des plantains AAB daterait de 4 500 ans avant notre ère en Ouganda et de 2 750 à 2 300 au Cameroun. À l'Île de Pâques, son introduction daterait de 1 200 de notre ère. La première apparition au Moyen-Orient date de 300 de notre ère.
Une hypothèse récente est que la domestication des bananiers Eumusa s'est produite, il y a environ 10 000 ans, dans les hautes terres de Nouvelle-Guinée. La variété Musa acuminata banksii, à l’origine de la plupart de celles qui sont cultivées aujourd’hui, y serait née et se serait ensuite répandue en Asie du Sud-Est où elle se serait hybridée avec les variétés locales8.
Un centre secondaire de biodiversité se trouve en Afrique de l'Est avec le groupe des bananiers triploïdes des hautes terres de l'Est africain dit Groupe Mutika/Lujugira (AAA-EA).
Une légende indienne rapporte que la banane Musa ×paradisiaca était originaire de l'île de Ceylan, paradis terrestre duquel furent chassés Adam et Ève, leurs corps couverts de feuilles de bananier. Linné a d'ailleurs donné le nom de Musa paradisiaca au « Bananier du Paradis » (banane plantain) et celui de Musa sapientum au « Bananier des sages » (banane dessert), nommé aussi « figuier du Paradis » ou « figuier d'Adam ». Cette légende est en fait issue d'une tradition syrienne qui fait de la banane un fruit du paradis d'autant plus symbolique que lorsqu'elle est coupée, les fibres de sa tranche semblent dessiner une croix9. Marco Polo aurait nommé ce fruit « pomme du Paradis »10.
On retrouve la trace de la banane pour la première fois dans un texte bouddhiste datant de 600 ans avant Jésus-Christ. Selon certains auteurs, Alexandre le Grand l'aurait découverte lors d'une expédition dans la vallée de l'Indus, en 327 avant Jésus-Christ. Pour d'autres, le bénéfice revient à Marco Polo, lors de son voyage en Chine.
Diffusion mondiale
Le bananier a été introduit en Afrique de l’Est, en Chine, en Mélanésie, dans le Pacifique Sud à partir du commencement de l’ère chrétienne. Sa culture commence à Madagascar vers 500 de notre ère. Il fut importé en Méditerranée (Afrique du Nord et Espagne) par les Arabes à partir de 650. Début XVIe siècle les Portugais l’implantent dans les Canaries et de là en 1516 le frère Tomas de Berlanga prélève des rejets dans le cloitre des franciscains près de Las Palmas et les transporte à Hispaniola.
Notre savoir-faire dans la fourniture de magasins bio, les supermarchés et hypermarchés, les commerces de proximité, les commerces spécialisés et collectivités sur la Bretagne.
Nous prenons en compte chacune des exigences de nos clients (Calibre, provenance, degré de mûrissage à la livraison…), pour offrir pour chacun d'entre eux, un produit unique...
Nous vendons exclusivement les produits que nous connaissons grâce à un contact direct avec les producteurs (Martinique, Guadeloupe, République Dominicaine, Colombie)
Chaque colis est contrôlé et vendons exclusivement ce que nous mûrissons pour satisfaire nos clients de Bretagne.
Nous murissons et préparons chaque expédition pour chacun de nos clients de Bretagne.
Nous vous aidons dans l'évaluation de vos stocks afin d'éviter toute rupture dans votre chaine d'approvisionnement, du mûrissage à la préparation jusqu'à la vente...
Notre appartenance au Groupement Fructifui nous permet d’accompagner nos clients de Bretagne en fonction de la situation du marché.
Nous vous apportons un conseil unique en matière de quantité d’approvisionnement ou de qualité finale des produits vendus.